70 élèves de la voie pro du Lurçat ont créé leur entreprise (La Voix du Nord)

Des élèves venus des classes de première « métiers de la gestion » et « métiers de la vente » ont participé au concours Enactus, ce mardi. L’objectif étant de créer une entreprise fictive aux vertus sociales et écologiques. Le tout, avec un brin de créativité.

Source : La Voix du Nord du 19 mai 2021.

Petit coup de pression pour 70 élèves du lycée André-Lurçat, ce mardi. Issus de la voie professionnelle, ils ont participé à la phase de sélection au concours Enactus. un exercice délicat durant lequel ils ont dû expliquer les mécanismes de leur future entreprise fictive devant un jury de professionnels. « Un moment pas du tout évident, note Fatima Nounouh, l’une des professeures qui a coaché ces lycéens. Ils doivent montrer qu’ils savent bien parler et sur quoi repose leur entreprise qu’ils ont montée. C’est vraiment formateur. Vous savez, j’ai eu des élèves qui sont aujourd’hui des chefs d’entreprise ».

Sécurité routière, écologie etc.

Confinement oblige, la phase de sélection prévue en mars a été déplacée ce mardi. Pendant un après-midi, de petits groupes d’élèves ont défilé devant le jury et avaient trois minutes, montre en main, pour développer leur projet. Tous les sujets ont été évoqués  : la sécurité routière, l’écologie, les féminicides etc. A titre d’exemple, trois élèves ont proposé une application empêchant un conducteur en état d’ébriété ou sous l’emprise de produits stupéfiants de prendre la route. « La personne met son doigt sur son téléphone et l’application détecte si elle est apte à prendre la route. Bien sûr, cela fonctionne avec seulement les derniers modèles de voiture », souligne l’un des élèves devant un jury intrigué. Un concept similaire à l’EAD (éthylotest anti-démarrage).

Une finale à Paris, le 3 juin

Les lycéens ont même dû expliquer leur business plan et leur campagne de communication ainsi que leur façon de dénicher des aides financières. « Ils doivent penser comme un entrepreneur avec ces projets fictifs. C’est super motivant », coupe Fatima Nounouh qui espère voir un projet retenu pour la grande finale, à Paris, le 3 juin.

Aller au contenu principal