Au lycée Lurçat, le bac est toujours à l’ordre du jour…

Les professeurs se tiennent à disposition des élèves voulant travailler les cours pour préparer l’oral de rattrapage… (Source : La Voix du Nord du 27/06/2020)

Ce sont un peu les oubliés de la crise sanitaire du côté de l’enseignement. Alors que le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, avait annoncé que les épreuves du baccalauréat étaient purement annulées et que l’obtention du diplôme se ferait sur le principe du contrôle continu, quid de l’oral de contrôle ? En temps normal, il s’agit d’un rattrapage pour les candidats ayant une moyenne générale située entre 8 et 10 obtenue après les épreuves traditionnelles. Deux matières, généralement où la note est mauvaise, sont choisies par les élèves qui devront se défendre à l’oral. Alors que l’épreuve orale de français et que certains oraux de concours sont annulés, l’oral de contrôle est conservé. « Les élèves ayant obtenu une moyenne générale sur le principe du contrôle continu entre 8 et 10 devront se présenter le 8 juillet dans leur centre d’examen. Au lycée, on a mis en place des séances de révisions avec les élèves concernés », résume Cédric Szostak, le proviseur du lycée Lurçat.

Il y a quelques jours, les terminales de chaque filière ont eu une réunion en visio avec leur professeur principal. Le but étant de conseiller les lycéens se dirigeant vers un oral de contrôle. Les professeurs se tiennent à disposition des élèves voulant travailler les cours. « Le point positif pour eux, c’est que l’examinateur ne peut interroger l’élève que sur le programme étudié entre septembre et mars. A partir du confinement, les chapitres étudiés ne sont pas concernés », indique Christine Frison, professeure de physique-chimie. La mise en place de ces oraux devra se plier au protocole sanitaire. L’examinateur devra mettre un masque tout comme l’élève à moins que la distance entre les deux soit grande. Chaque table sera désinfectée et du gel hydroalcoolique sera mis à disposition. « On les prépare au mieux en alternant entre les matières choisies », termine Cédric Szostak.

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