Patrick Quilliot, nouveau proviseur de Lurçat (La voix du Nord)

Source : La voix du Nord (01.09.2020).

Patrick Quilliot a décidé de revenir dans le Val-de-Sambre. Connu du côté du collège Budé pour y avoir occupé le poste de principal adjoint il y a quelques années, il est aujourd’hui le nouveau proviseur du lycée André-Lurçat. Avec un effectif de 1 200 élèves que 103 enseignants suivront, le voilà à la tête d’une énorme structure.

« Un bon gros village, souligne-t-il. C’était mon choix de revenir dans le Maubeugeois. Je suis très heureux de faire ma rentrée ici. J’ai une équipe pédagogique prête à accueillir les élèves et je découvre un beau lycée que mon prédécesseur, Cédric Szostak, a su dynamiser ». Originaire de Lens, Patrick Quilliot est parvenu à gravir les échelons au fil des années. Après un cursus scientifique au Wallon et une licence sur Lille, il est d’abord devenu professeur des écoles à Quiévrechain avant de prendre un poste de direction dans le premier degré.

Principal adjoint au Budé, il a pris un de poste de proviseur adjoint au lycée Mousseron de Denain puis principal à Beuvrages dans un établissement classé REP + (réseau d’éducation prioritaire). Une classification que connaissent beaucoup d’établissements sambriens. « Je connais bien les problématiques dans ces zones. Je sais que ce n’est pas simple mais on doit avoir de l’ambition. On doit pousser les gamins au maximum de leurs possibilités. Que ce soit aussi bien dans la voie pro que dans la voie générale. Je sais être bienveillant tout en étant exigeant », indique le nouveau proviseur qui veut aussi conserver le même niveau des effectifs, cher à Cédric Szostak, l’ancien proviseur.

Aucun élève laissé de côté
Depuis plusieurs semaines, il a déjà potassé le sujet. « C’est l’une des priorités. On doit continuer la politique mise en place par mon prédécesseur. L’attractivité de l’établissement est importante. On doit entretenir des liens avec les collèges et proposer un enseignement de qualité qui pousse à l’excellence », insiste-t-il. Aujourd’hui, l’autre préoccupation est la rentrée qui s’annonce inédite avec un protocole sanitaire strict avec le souci de rattraper le retard que certains élèves auraient cumulé depuis mars.

« Des samedis seront disponibles pour les élèves en difficultés. Il y aura aussi des sessions pendant les vacances d’automne sous le principe du volontariat », termine celui qui ne veut laisser aucun élève sur le bas-côté.

 

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Maubeuge : Cédric Szostak gardera « le lycée Lurçat dans son cœur »
(source : La Voix du Nord du 30.08.2020)

Vu par le corps enseignant comme «  quelqu’un qui se bouge pour son établissement  », Cédric Szostak aura marqué le lycée André-Lurçat. Après être passé par deux collèges de la région lilloise et un lycée professionnel du côté de Seclin, cet ancien professeur d’éco-gestion aujourd’hui âgé de 47 ans a réussi à insuffler une nouvelle dynamique. Tout d’abord au niveau des effectifs. « Quand je suis arrivé, il y avait 960 élèves inscrits. Aujourd’hui, nous sommes à 1 200 élèves. Ce n’est pas rien. Mais attention, cela ne s’est pas fait tout seul. Il a fallu un travail commun avec les enseignants, les parents et tous les partenaires. On a tous tiré dans le même sens », résume Cédric Szostak qui a reçu les palmes académiques en 2012.

Pour parvenir à ses fins, le proviseur a voulu redonner une nouvelle image au lycée avant de se lancer dans une mission séduction auprès des collèges. « La sécurité, c’est très important. Les parents ont besoin de savoir que leurs enfants seront bien pris en charge et qu’ils étudieront sereinement. Des aménagements ont été nécessaires et une certaine rigueur a été mise en place. Il faut savoir être humain mais aussi ferme », assure-t-il. Ensuite, des liens forts ont été créés avec l’APE.

Partenariats fructueux

Durant son passage, Cédric Szostak n’a pas cessé de mettre sur un piédestal la puissante association des parents d’élèves avec qui il s’est toujours bien entendu. « Les parents font partie de la vie du lycée. Cette APE est incroyable. Elle nous a tellement aidés mais aussi les familles les plus précaires. C’est une pièce importante du lycée », souligne celui qui a beaucoup apprécié instaurer des partenariats avec les collectivités, les forces de l’ordre et le lycée Pierre-Forest. Dans quelques jours, le Bruaysien prendra la tête du lycée de l’Escaut et de ses 1 450 élèves et étudiants. Un nouveau défi pour lui. « Un établissement à dominante scientifique. En tout cas, je n’oublierai pas mon passage dans le Val-de-Sambre. Je garderai le lycée Lurçat dans mon cœur », conclut-il.

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